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Swades

Traduction : Terre Natale

LangueHindi
GenresDrame, Films sociaux
Dir. PhotoMahesh Aney
ActeursShah Rukh Khan, Rahul Vohra, Gayatri Joshi, Kishori Balal, Rajesh Vivek, Makrand Deshpande, Lekh Tandon, Daya Shankar Pandey
Dir. MusicalA. R. Rahman
ParolierJaved Akhtar
ChanteursKailash Kher, Sadhana Sargam, Udit Narayan, Alka Yagnik, A. R. Rahman, Madhushree, Hariharan, Vijay Prakash, Master Vignesh, Baby Pooja, Naveen, Madhukar T. Dhumal
ProducteurRonnie Screwvala
Durée210 mn

Bande originale

Yeh Taara Woh Taara
Saanwariya Saanwariya
Yun Hi Chala Chala
Aahista Aahista
Yeh Jo Des Hai Tera
Pal Pal Hai Bhaari
Dekho Na
Pal Pal Hai Bhaari (flute)
Yeh Jo Des Hai Tera (Shehnai)

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La critique de Fantastikindia

Par Dahlia, Didi - le 12 janvier 2009

Note :
(8/10)

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L’avis de Didi : 9/10

Mohan Bhargava (Shah Rukh Khan), brillant ingénieur de la NASA, est un Indien expatrié. À l’anniversaire de la mort de ses parents, il repense à sa nourrice, Kaveriamma (Kishori Balal), et, taraudé par la mauvaise conscience de l’avoir abandonnée, il décide de retourner en Inde pour aller la chercher. Une fois là-bas, les choses ne seront pas aussi simples qu’il l’avait prévu. La vieille dame, réticente à l’idée de suivre Mohan dans un pays qu’elle ne connaît pas, lui demande un temps de réflexion. Durant ce séjour prolongé, Mohan va se trouver confronté aux réalités socioculturelles de l’Inde rurale : l’immobilisme, la soumission au fatalisme, la ségrégation sociale des basses castes, entre autres. Ce voyage au pays de ses racines représentera, pour Mohan, une épreuve, une quête et une métamorphose.

Sorti en 2004, Swades, le quatrième film de A. Gowariker, a reçu, en Inde, un accueil mitigé. Bénéficiant d’une sortie mondiale, y compris en France, le film a connu beaucoup plus de succès. Il est vrai que Swades a souvent été jugé par rapport au précédent opus du réalisateur, Lagaan, suscitant en cela déception ou enthousiasme. Or, si l’on retrouve, dans ce quatrième opus, des caractéristiques techniques (photographie mettant en valeur la lumière naturelle et la beauté des paysages de l’Inde rurale) et des thèmes chers au réalisateur (la tolérance et l’acceptation de l’autre, malgré ses différences, ou le sentiment de fierté nationale), Swades possède des qualités et un message qui lui sont propres et qui fondent tout l’intérêt du film.

La première des qualités de Swades réside dans son personnage principal, Mohan, l’Indien expatrié, qui est le fil conducteur du film et que le spectateur va suivre dans son périple initiatique, à travers l’Inde rurale, et voir évoluer au cours de la narration. Ce personnage présente une particularité par rapport aux héros typiques de films hindis : sa faillibilité. En effet, Mohan, qui pensait sa vie réglée — vivre et travailler aux Etats-Unis, faire un aller-retour rapide en Inde pour aller chercher sa vieille nourrice et apaiser sa conscience — s’est trompé et cette première erreur d’appréciation ne sera pas la seule qu’il commettra. Mohan pensait pouvoir revenir au pays de ses racines sans en être affecté profondément, croyant se préserver de ce retour sur son passé, sur son identité, en portant sur les réalités sociales auxquelles il est confronté un regard extérieur, tout comme pourrait le faire un touriste étranger. Il en a, d’ailleurs, toute l’apparence dans la première partie du film : affublé de son appareil photo et habillé à l’occidentale, il ne boit que de l’eau minérale. Il n’hésite pas non plus à donner son avis, quitte à bousculer un peu trop brutalement les idées reçues et les pratiques ancestrales. Lorsqu’on lui demande son avis, Mohan a beaucoup de mal à se penser comme indien et à le verbaliser en s’incluant dans un collectif indien, le « nous », il est plutôt du côté des autres, du « eux ». Or, on ne peut se prémunir du bouleversement que représente un retour sur soi et ses origines, comme on peut le faire des amibes en buvant de l’eau minérale, même s’il est difficile de l’admettre dans un premier temps. Ce thème de l’erreur est annoncé métaphoriquement dans la première séquence chantée où l’on voit que Mohan s’est égaré, sur des indications erronées, en se rendant à Charanpur, petit village aux confins de l’Uttar Pradesh où habite sa vieille nourrice. Il sera remis sur la bonne route par un sage ascète, un sadhu, non seulement pour pouvoir se rendre à bon port, mais aussi, plus symboliquement, pour accomplir son destin.

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Le village de Charanpur

Au cours de son voyage initiatique à travers l’Inde rurale et ses origines, Mohan est aidé dans sa quête par plusieurs personnages, dont deux femmes, qui représentent deux figures symboliques : Kaveriamma, la nourrice, image de la mère aimante et de la sagesse de l’expérience, et Geeta, la jeune maîtresse d’école, curieuse alliance de modernité et de tradition, image de la femme à conquérir. Ces deux femmes vont imposer à Mohan différentes épreuves qu’il devra surmonter s’il entend convaincre la première de venir avec lui et gagner le cœur de la deuxième. La dernière épreuve, qui sera cruciale, consiste à aller recouvrer une créance auprès d’une famille d’une grande pauvreté, habitant une ferme difficile d’accès à plusieurs heures de route, en train et en bateau, de Chandrapur. Mohan reviendra de ce périple complètement bouleversé, mais aussi transformé.

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Mohan avec le fermier Haridas

La transformation est marquée symboliquement par un geste de Mohan. Alors qu’il ne buvait que de l’eau minérale en bouteille, Mohan, lors d’un arrêt du train qui le ramène à Charanpur, boit de l’eau dans un pot qu’il a acheté, pris de compassion, à un petit vendeur ambulant. En buvant cette eau non-aseptisée, Mohan prend conscience qu’il ne peut rester étranger aux réalités sociales de pauvreté, de ségrégation et de fatalisme auxquelles il est confronté, car nier ces réalités signifierait d’une certaine façon nier une part de lui-même. Il prend conscience qu’il doit s’inclure dans le « nous », autrement dit s’intégrer à la communauté, et passer à l’action pour espérer faire évoluer les mentalités, pousser à l’autocritique, combattre les préjugés et l’immobilisme. Dès lors, même si le discours de Mohan fustigeant la ségrégation sociale et l’ethnocentrisme continue à faire grincer les dents des notables locaux, convaincus de leur pouvoir social et peu disposés à ce qu’on le remette en question, la communauté des villageois, unie autour de ce héros, réconcilié avec lui-même, commence à prendre conscience aussi de la nécessité de certains changements et surtout, commence à agir.

On a souvent reproché à Swades de mettre au premier plan le message social et de ne traiter l’intrigue amoureuse, si caractéristique du cinéma hindi, que de façon secondaire. Or, il y a bien une histoire d’amour dans Swades, mais elle ne concerne pas le héros et l’héroïne, comme dans les schémas classiques, mais le héros et son pays retrouvé, sa terre natale, qui représente un lien indestructible comme le chante A. R. Rahman dans la dernière séquence chantée Yeh Jo Des Hai Tera. La grande force de Swades est justement d’utiliser le format du cinéma populaire, avec ses stars, en l’occurrence Shah Rukh Khan, et ses chansons, pour toucher un large public et donner plus de portée à son message social, qui aborde avec beaucoup de lucidité et de volonté didactique les réalités de l’Inde rurale. Certes, le réquisitoire contre les plaies sociales de l’Inde actuelle — ségrégation des basses castes, analphabétisme, sexisme, mariage des enfants — est très tempéré — on est loin de la violence tragique d’un Sadgati, de S. Ray — voire idéaliste par certains aspects, il n’empêche que le réalisateur conjugue harmonieusement les éléments d’un cinéma populaire et ceux d’un cinéma plus exigeant pour construire une fresque sociale qui ne laisse pas indifférent.

L’avis de Dahlia : 6,5/10

Après Lagaan qui fut comme un coup de maître et mon coup d’envoi dans l’univers Bollywood, Ashutosh Gowariker nous revient encore en homme-orchestre, écrivant, réalisant et produisant Swades avec nul autre que le fameux Shah Rukh Khan.

Swades, « We, the People ». Ce titre donne déjà une idée de ce qui peut nous attendre, soit un film à saveur patriotique comme pouvait l’être Lagaan. Et il existe certainement une certaine affinité entre les héros des deux films.

Mohan poursuit une brillante carrière de gestionnaire de projet la NASA à Washington. Mais il est aujourd’hui préoccupé. Le jour de l’anniversaire de la mort de ses parents, le désir de revoir sa nourrice, sa deuxième mère, le gruge. Il lui faut absolument prendre deux semaines pour rejoindre sa Kaveriamma en Inde et la ramener avec lui. Mais voilà qu’elle n’est plus dans la maison de retraite ! Une jeune femme l’a emmenée avec elle dans son village où elle est institutrice. Eh bien ! Voilà notre homme parti pour l’Inde profonde… Un voyage qui le changera à jamais.

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Mela Ram, Mohan et Nivaran à la conquête des villageois



Mohan vit dans un monde sophistiqué, mène une vie de luxe. Cette introduction sert bien sûr à contraster ce qui suit. Au volant d’une caravane, Mohan part dans la campagne où il débarque en touriste avec l’allure d’un touriste - vêtements « des villes », bouteille d’eau de source, appareil photo. Or, il se retrouve dans un petit village dont la réalité brille beaucoup moins que le soleil, où les gens vivent pratiquement comme il y a 100 ans et plus.

Après la joie d’arpenter le pays - magnifique d’ailleurs - le bonheur de revoir Kaveriamma et la rencontre avec une amie d’enfance, Mohan est confronté à cette réalité et aux mentalités d’un autre âge. Comme Bhuvan dans Lagaan, mais un siècle plus tard cette fois, Mohan, certes étranger au village mais Indien néanmoins, va tenter de changer les esprits pour unir les villageois. Car il se rend compte avec effarement que le système des castes et la disparité entre garçons et filles sévissent toujours. Or, comment évoluer si on se met constamment des bâtons dans les roues ? Le constat ira un jour plus loin encore, et le bouleversement sera profond pour Mohan.

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Vois-tu la charrue dans le ciel ?



Dans Lagaan, il faut d’abord battre l’ennemi intérieur avant de terrasser l’ennemi extérieur. Ici, l’ennemi n’est qu’un, et il se trouve en face de nous et en nous. Gowariker aime son pays, mais pas de manière aveugle. Il ne ménage pas ses compatriotes qui pourtant supporteraient difficilement la critique. Sans doute Gowariker espère-t-il que la pilule passe plus facilement par la bouche du Shah. « L’Inde pourrait être une grande nation », pourrait… Le pays se développe d’un côté, mais reste sous-développé de l’autre. Le fossé à combler est grand. Et devant ce travail colossal, l’appel s’étend bien sûr aux Indiens de la diaspora, les fameux NRI, Non Resident Indians, qui s’incarnent en Mohan.

Au vu de Lagaan, on se demande si Gowariker nous a bien ficelé ça. Il est clair que, comme rien n’arrive au hasard, n’est-ce pas, tout s’enchaîne en conséquence et rien n’est justement laissé au hasard. Et certainement jusqu’au film que l’on commence à projeter un soir, dans lequel il est question de séparation et de retrouvailles… L’interruption de la projection conduit Mohan à divertir la foule par une chanson qui se veut rassembleuse. Il s’entoure alors des enfants, bien sûr. Qui sont prompts à faire tomber les barrières, qui représentent l’avenir. D’où l’importance de bien les éduquer pour que cet avenir soit meilleur pour tous, tant par le matériel que par la mentalité.

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Les champs pour recevoir le cœur amoureux…



Cependant, d’autres moments paraissent plus forcés, parce qu’on pousse dans la phrase « à message » ou on accentue « l’émouvance ». De plus, l’histoire ne recèle aucune surprise ni aucun suspens véritable, tout est couru d’avance. Difficile alors d’y adhérer avec enthousiasme. Néanmoins, on vit toujours de beaux moments et on découvre toujours de belles âmes quand on va à la rencontre des gens…

Kaveriamma est tout comme une mère, à l’image de celles que j’ai pu voir jusqu’à présent, ronde, douce, bonne comme du bon pain. Plutôt heureuse dans sa vie et compréhensive devant les changements amenés par la nouvelle génération, à l’encontre cette fois de ces mères souffrantes et résignées. Plus proche, encore une fois, de la mère de Bhuvan dans Lagaan qui apparaissait quand même comme une femme plutôt épanouie.

Mohan est épaulé dans le village par deux personnages éminemment sympathiques, le premier étant Nivaran, maître postier, facteur et catcheur émérite à ses heures (il ne manque pas d’ailleurs de proposer une partie de catch à Mohan !), et le deuxième, Mela Ram, qui souhaite s’associer à Mohan pour ouvrir une sorte de « resto-route » au bord d’un « highway » aux États-Unis. Rien ne laisse penser à prime abord que ces deux personnages que tout semble éloigner de Mohan n’auront aucune difficulté à appuyer celui-ci dans sa démarche auprès des villageois. Nivaran, large sourire et incroyable dégaine, est tout simplement savoureux. Il me faut aussi mentionner Dadaji, le vieux maître d’école qui a fait l’indépendance et qui présente un esprit autrement plus ouvert que les bien-pensants du panchayat. Un vieux monsieur très attachant. Comme le sont d’ailleurs Nivaran et Mela Ram qui ne manquent pas aussi de nous faire sourire.

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Derrière le soleil…



Il en va autrement de l’héroïne, Gita, femme à la fois respectueuse des traditions et farouchement moderne. À prime abord plutôt sèche et sévère, elle s’adoucit bien sûr à mesure que la flèche de Cupidon s’enfonce dans son cœur. C’est à cause d’elle que Mohan part à la rencontre des villageois avec Nivaran et Mela Ram. Malheureusement, la nouvelle venue Gayatri Joshi ne participe pas à épicer le film comme la délicieuse Gracie Singh avait pu le faire pour Lagaan. On ne sait trop si Gita vient de la ville ou de la campagne, mais on sait qu’elle a étudié à l’université et travaille depuis des années dans l’école du village. Elle conserve des allures de citadine - au maintien plutôt altier d’ailleurs - et détonne donc quelque peu dans cette campagne. Si Gayatri Joshi se débrouille pour jouer les sévères dont le masque s’effrite peu à peu, elle échoue par contre dans tous ses moments dramatiques. Comment être touché alors par la scène déchirante entre les deux amoureux quand on ne croit pas une seconde à l’émoi de la belle ? (À sa décharge, je dirai que c’est aussi parce qu’on sait comment tout cela va finir.) De plus, elle ne dégage ni grâce ni sensualité dans ses numéros chantés. Son solo donne l’impression qu’elle n’est pas parvenue à s’abandonner et elle garde donc une certaine raideur. Rien pour plaider sa cause. Je n’ai pu m’empêcher de penser à ce que tout cela aurait donné avec une nouvelle Madhuri…

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… la noirceur



Et Mohan, dans tout ça ? Eh bien, Shah Rukh Khan se montre plutôt en forme ! Son Mohan au début de voyage prend visiblement plaisir à découvrir le pays. L’air dégagé, il laisse venir les choses avec une petite touche d’espièglerie dans l’œil. Vraiment rafraîchissant. Peut-on toutefois faire appel au Shah sans mettre à profit son talent de « pleureur » (jusqu’à le saisir en gros plan) ? À mesure que Mohan s’engage plus avant dans le pays, il s’assombrit. Mais ici, pas de tremblement de lèvres, et si la larme point, non sans raison d’ailleurs, une certaine retenue s’exerce. Un Shah Rukh d’un bon cru pour moi.

Pour ce qui est de la musique, je me sens un peu mal venue de critiquer, ne me considérant pas véritablement mélomane. Et, contrairement aux spectateurs indiens et autres fans, je n’ai pas baigné au préalable dans la bande originale. Il faudrait sans doute m’en imprégner davantage pour en donner une véritable appréciation. La première chanson Yun Hi Chala Chai, la plus longue, rythmée et entraînante, est celle qui m’a le plus frappée (aussi par ses quelques plans répétitifs incongrus). Ensuite viendrait Yeh Tara Woh Tara, la chanson avec les enfants. La dernière, Yeh Jo Des Hai Tera, arrive en toile de fond faire vibrer la fibre patriotique avec son hymne à la mère patrie. C’est le « que pouvez-vous faire pour votre pays », c’est « ne soyez plus des NRI, des Non Returning Indians », comme le dit Gita. Ah ! Malheur… Nous enfoncer carrément la terre dans la gorge, très peu pour moi. Reste que cela peut au moins susciter chez nous la question de ce qu’est véritablement la patrie et ce qu’elle peut représenter pour nous, aujourd’hui.

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Ô Ram !



Les amateurs de numéros à grand déploiement n’y trouveront pas leur compte cependant. Shah Rukh n’esquisse que quelques pas dans Yun Hi Chala Chai et Yeh Tara Woh Tara. Et si l’héroïne court immanquablement dans le champ durant son solo Saanwariya Saanwariy, le duo des amoureux, Dekho Na, plutôt court, consiste en un échange « silencieux » non dansé, dans un décor bien peu romantique. Seul Pal Pal Hai Bhari se présente dans une mise en scène un peu plus élaborée, puisque, à l’occasion d’une fête, on joue une scène du Ramayama dans laquelle Sita, prisonnière de Ravana, prie Ram.

En résumé, nous accompagnons un homme parti retrouver une mère et qui fera la rencontre de la mère de toutes les mères… J’aurais bien voulu trouver cela inspirant, mais au sortir de Swades, je n’étais pas exactement transportée. La leçon patriotique semble néanmoins avoir porté ses fruits auprès de deux spectateurs qui ont spontanément applaudi avec force.

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