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Fantastikindia à Cannes, Jeudi 24 Mai - J. 6

Publié vendredi 25 mai 2012
Dernière modification vendredi 25 mai 2012
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Par Amanpreet, Swiss-Bolly

Dossier Fantastikindia à Cannes, le journal de bord
◀ Fantastikindia à Cannes, Mercredi 23 Mai - J. 5
▶ Fantastikindia à Cannes, Vendredi 25 Mai - J. 7

Je sais que cela vous impressionne, mais c’est à nouveau avec le film de 8h30 que j’ai commencé cette chaude journée qui verra les températures monter à 28 degrés (oui, après la pluie je me plains de la chaleur… j’aime me plaindre…).

Donc ce matin le film en compétition c’est Paperboy, réalisé par Lee Daniels, révélé grâce à Precious, son précédent film. Paperboy se veut un thriller sulfureux et moite, malheureusement le réalisateur passe largement à côté de son sujet. Si les scènes-chocs auront réveillé les festivaliers (Nicole Kidman urinant sur Zac Efron ou simulant une fellation), le film sonne creux, factice, la réalisation est paresseuse, et les sujets traités (racisme, homosexualité ou peine de mort) sont trop vite abordés et délaissés par Lee Daniels qui semble plus intéressé à filmer le torse nu de Zac Efron.

D’ailleurs c’est bien Zac Efron qui s’en sort le mieux face à une Nicole Kidman tout en concentration sur son rôle avec la volonté évidente de livrer une performance… pari à moitié réussi. Le film a choqué, la presse a hué… Méritait-il un tel déchaînement d’agressivité de la part des journalistes, non, certainement pas, plutôt de l’indifférence, mais Cannes sans son scandale, ce n’est pas Cannes.

Je suis sûr que vous vous posez tous la même question, mais à quel moment je trouve le temps de manger ? C’est vrai, je mange peu, tout au service de mes lecteurs… Un vague sandwich et parfois une petite pâtisserie achetée au coin de la rue, comme ci-dessous sur les photos… Oui je sais, je souffre.

Deuxième film de la journée, Miss Lovely d’Ashim Ahluwalia, troisième film indien en compétition après Peddlers et Gangs of Wasseypur, une plongée dans l’univers de la série Z d’horreur érotique dans les années 1980 à travers la trajectoire de deux frères producteurs. Malheureusement le film est tout simplement raté. Scénario brouillon, film difficile d’accès qui très vite provoque l’ennui et l’indifférence, grosse déception… Nawazuddin Siddiqui et Niharika Singh, les deux acteurs du film présents lors de la projection, ont accepté de poser pour Fantastikindia.

Tous les soirs une projection en plein air a lieu sur la plage. Ce soir c’est le classique de Steven Spielberg, Jaws qui est diffusé. Et voir Les Dents de la mer face à la mer, c’est un plaisir qui ne se refuse pas… Remasterisé, précédé d’une présentation du film par Spielberg spécialement filmée pour Cannes, le chef-d’œuvre qui a terrifié une génération de baigneurs n’a pas vieilli, pour le plus grand plaisir du public très très nombreux ce soir-là.

Avant de conclure cette journée, un petit clin d’œil à mes colocataires d’une semaine, Djamal, Thomas, Eric et le colocataire-mystère. Le colocataire-mystère c’est celui que je n’ai pas croisé durant 3 jours, qui rentrait avant moi et partait après. Que j’ai enfin rencontré rapidement le 4ème jour le temps d’une poignée de main. Et qui, lors d’une soirée le cinquième jour est venu se présenter à moi avant de me reconnaître et de se rendre compte qu’il était en train de se présenter au type à côté de qui il dormait depuis une semaine… ah Cannes…

Ici le festival touche à sa fin, les stands se vident, les cartons s’empilent, mais rassurez-vous, je serais encore là demain, pour vous parler entre autre du nouveau Cronenberg avec le très attendu Robert Pattinson !


Retrouvez l’intégralité de notre dossier Cannes 2012 : ici

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