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Vesoul investit le Musée Guimet

Publié jeudi 19 mai 2005
Dernière modification samedi 8 mars 2014
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Par Athama

Rubrique News
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Communiqué de Presse :

Projections des films primés au festival international des cinémas d’Asie de Vesoul

Lundi 23 mai à 12h15

Prix du jury 2005 : Le monde (Shijie) Fiction de Jia Zhang-ke, Chine, 2004, 140 mn

Tao réalise son rêve au World Park où tous les monuments les plus célèbres du monde sont réunis en un seul endroit dans les environs de Beijing : le Taj Mahal, la Tour Eiffel, la place Saint-Marc, Big ben… La jeune et belle danseuse et ses amis sont chaque jour les protagonistes du parc à thème. Venus il y a quelques années du nord du Beijing, Tao et son petit ami Taishing, agent de sécurité au parc, vont vivre des mariages, des séparations, des joies et des tragédies…

Mercredi 25 mai à 12h15 Coup de cœur du jury Guimet : Les ouvriers de joie (Siah Bazi) Documentaire de Maryam

Khakipour, Iran, 2004, 45 mn

Dans une rue dédiée autrefois à la fête et aux spectacle, un dernier théâtre résonne encore d’éclats de rire avant de s’écrouler ou d’être transformé en parking. C’est ici que les couches populaires viennent écouter Arlequin de Téhéran improviser sur le sexe et le pouvoir. Les ouvriers de joie parlent de la soif de rire dans un pays où le deuil et les larmes sont célébrés à chaque occasion. Qu’est devenu le rire en Iran ? Ce théâtre à la dérive et sa troupe qui se battent pour continuer à rire offre un petit miroir de la société iranienne actuelle : ses impasses, ses frustrations, ses désirs, ses espoirs.

Mercredi 25 mai à 14h30

Prix Cyclo d’or 2005 et prix Langues O’ 2005 : Story undone (Dastan natamam)

Fiction de Hassan Yektapanah, Iran, 2003, 83 mn (sous réserve)

Un jeune cinéaste et son ami cameraman désirent réaliser un documentaire sur l’émigration clandestine. Pour se faire, ils proposent à un passeur de clandestins une certaine somme d’argent. Tous les futurs candidats comme les passeurs portent des masques. Dès le début du voyage, les émigrants refusent d’être filmés et les passeurs laissent les deux cinéastes au bord de la route. Après quelques difficultés, ils réussissent à rejoindre le groupe et sont accueillis comme des sauveurs. La fuite hors d’Iran se poursuit. Les masques tombent, mais les raisons et sentiments qui ont poussé ces gens à cette acte de désespoir ne sont pas clairement exprimés. Les masques ne servaient-ils pas autant à se cacher d’eux-mêmes qu’à éviter le regard des autres ?

Jeudi 26 mai à 12h15

Prix Inalco 2005 : Two great sheep (Hao da yi dui yang)
Fiction de Liu Hao, Chine, 2004, 100 mn

Deshan, vieux paysan vivant aux abords d’un village situé dans une région montagneuse très pauvre, cultive le sol aride de ses ancêtres, parvenant à peine à nourrir sa femme. Un jour, deux moutons d’une race étrangère rare apparaissent sur le seuil de Deshan, envoyés par les dirigeants de la municipalité afin d’améliorer la vie du vieux paysan et les maigres revenus du village. Suivant le rythme calme des allers et venus de Deshan et de son humeur passant par des hauts et des bas, Deux grands moutons se fraie un chemin dans la mémoire du spectateur. Le film tire sa force des terres arides de la Chine rurale au charme archaïque, parfaitement adaptées à cette histoire amère d’une humanité qui se bat, à la merci de la nature ingrate et d’un gouvernement distant et aveugle.

Vendredi 27 mai à 12h15

Prix « Jury jeunes » 2005 : N° 17 (Hehaarug ha-17)

Documentaire de David Ofek, Israël, 2003, 76 mn

En juin 2002, un bus circulant de Tel Aviv à Tibériade est la cible d’un attentat. Dix-sept passagers trouvent la mort. Tous sauf un sont identifiés. C’est la première fois qu’Israël enterre une victime anonyme. Alors que la police arrête ses recherches, persuadée qu’il s’agit d’un travailleur immigré, David Ofek parvient non seulement à donner un visage au numéro 17 mais surtout à dresser un portrait unique de la société israélienne contemporaine. Tout en utilisant les différents éléments d’une enquête policière, le réalisateur s’intéresse à cette population qui, au quotidien, vit dans l’ombre de la mort.

Vendredi 27 mai à 20h30

Prix Emile Guimet 2005 : Le temps révolu (Thoi xa vang)

Fiction de Ho Quang Minh, Vietnam, 2004, 109 mn

Sai a douze ans lorsque sa famille le marie à Tuyet, analphabète, âgée de dix-huit ans. Les deux familles sont très différentes, celle de Tuyet est favorable à la présence française alors que celle de Sai appartient à la population lettrée et aux révolutionnaires du vietminh. Le jeune homme préfère jouer à la guerre, faire ses devoirs ou rejoindre son ami le vieux Kien plutôt que de rester aux cotés de sa femme. Alors que la guerre prend fin, la famille de Sai, qui occupe des postes importants au sein de l’appareil du parti, l’oblige à faire la promesse « d’aimer sa femme ». A dix-huit ans, Sai tombe amoureux d’une de ses camarades de classe, Huong. Il comprend très vite que cet amour partagé est impossible et doit s’enrôler dans l’armée.

Cette projection nécessite de réserver au 01 40 73 88 18

Note : La Rédaction de Fantastikasia.net a couvert le festival de Vesoul, les articles de nos deux envoyés spéciaux (Wolfverine et Mercano Boy commencent à se mettre en place…).

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